Dans le livre The Goddess Pose, Michelle Goldberg partage la vie aventureuse et indépendante d'Indra Devi, la femme reconnue pour avoir introduit le yoga en Occident. Aux travers des voyages de Devi dans le monde, Goldberg nous transporte dans l'évolution de la philosophie ésotérique du 20e siècle avec la naissance du mouvement théosophique et du New Age, le fanatisme autour des Gourous spirituels, les abus sexuels dans ces milieux et la fusion Orient - Occident des origines du Yoga Moderne. Tout cela sur fond de guerres mondiales, de révolutions, de guerres civiles, d'indépendance coloniale et de dictature que Devi a traversé tout au long de sa vie et de ses voyages.
Mais qui était Indra Devi ?
Indra Devi a porté de nombreuses casquettes, elle fut tout autant une aristocrate russe, qu'une actrice de Bollywood, qu'une professeure de yoga en Californie. Devi est née Eugenia Vassilievna en 1899 à Riga, en Lettonie, d'une famille aristocratique. Elle a parcouru le monde pour échapper aux guerres et aux conflits politiques tout comme pour sa quête de réponses spirituelles. Ayant toujours souhaité découvrir l'Inde, elle est parvenu à s'y rendre pour la première fois en 1927 où elle a assisté à des conférences depuis le siège de La Société théosophique à Adyar. Elle tomba amoureuse de l'Inde et s'y installa peu de temps après sa première visite. A l'époque l'Inde était encore sous domination britannique. Ainsi, Eugenia, qui était de grande éducation et qui parlait couramment plusieurs langues européennes, se présenta comme Jane Peterson afin de paraître plus anglaise. Après un certain temps, elle changea et se présenta comme Indira Devi lors de sa courte carrière d'actrice à Bollywood, puis elle fut connue sous le nom de Indra Devi et en fin de vie on la connaissait sous le nom de Mataji (qui se traduit par "Mère"), car elle fut considérée par beaucoup comme un guide spirituel. Son caractère indépendant et aventureux se découvre au fil de ses nombreux amours, voyages et déménagements qu'elle vit jusqu'à ses derniers jours. Elle décéda à 102 ans en 2002 en Argentine, où elle vivait.
Le titre de ce livre, qui se traduit par La Pose de la Déesse, laisse à penser qu'il s'agit d'un ouvrage sur la pratique du yoga, mais il s'agit plutôt d'un livre riche en faits historiques et ésotériques, qui m'étaient pour certaines parties complètement inconnues. J'ai trouvé ce livre très intéressant, et ai apprécié en apprendre davantage sur la lignée de grands Gourous des spiritualités 'orientales', de leurs liens avec certains mouvements philosophique ainsi que sur le développement et les origines du yoga moderne. Ci-dessous, je vous propose quelques points et idées marquants retrouvés dans ce livre suivis d'une brève interprétation amenant à réfléchir d'avantage sur le sujet en question.
Tout au long de ce livre, l'auteur mentionne le mouvement théosophique car il représente une importante partie de la vie d'Eugenia. En effet, la théosophie était largement répandue parmi l'élite russe au cours de l'adolescence d'Eugenia, La Société théosophique ayant été formée par une femme russe: Helena Blavatsky à la fin du 19e siècle. Le "rationalisme moderne avec une sagesse ancestrale" (décrit Goldberg) de la théosophie, qui englobait des découvertes modernes telles que la théorie de l'évolution de Darwin avec d'anciennes croyances spirituelles, a beaucoup séduit Eugenia. Une fusion Est - Ouest (Orient - Occident) que nous retrouverons à plusieurs reprises dans ce livre. Eugenia est d'ailleurs devenue une grande admiratrice / fan / fidèle de Krishnamurti, que la société théosophique a élu en tant que messie. Krishnamurti était d'origine indienne, mais a été adopté par Annie Besant et Charles Webster Leadbeater (deux membres importants de La Société théosophique) et a été élevé en Europe. Goldberg écrit "… il était le produit de l'obsession de l'Europe pour l'Inde, un messie sur mesure élevé dans les cercles les plus élitistes des théosophes." Il était pour Eugenia un "enseignant et guide", elle était fascinée par le gourou qu'elle avait trouvé en lui. Cependant quelques années plus tard, Krishnamurti démissionna de La Société théosophique, avec laquelle il n'était plus en complet accord, et a poursuivi son chemin de son côté. Accompagnée par d'autres croyances occultes, Eugenia a découvert le yoga pour la première fois par le biais d'un livre écrit par Yogi Ramacharaka (un occidental, qui a utilisé un pseudonyme d'origine oriental lors de ses écrits sur la spiritualité orientale). Ce mélange Est - Ouest laisse à penser que l'utilisation d'un nom indien et / ou d'un personnage indien véhiculera un message de façon plus authentique qu'avec un non-indien. Si tel est le cas, cela met en évidence notre capacité à être facilement manipulé par les apparences.
Lorsque nous parlons de 'yoga', nous pouvons faire référence à de nombreuses choses très différentes. Bien que le yoga fut pratiqué depuis des milliers d'années en Inde, il n'a rien à voir avec ce que nous appelons aujourd'hui le 'yoga'. Le yoga tel que nous l'utilisons aujourd'hui est un raccourci pour parler de 'Hatha Yoga' qui est communément défini par les occidentaux comme étant principalement une séquence de postures que l'on synchronise avec la respiration et qui comprend des éléments méditatifs dans le but de réguler le mental. Pourtant et à son origine, le yoga était une discipline spirituelle sans le moindre asana (postures). Cependant et avant le développement de ce que nous appellerons le Yoga Moderne, le 'Hatha Yoga' (ou un yoga avec des asanas) était pratiqué par des yogis nus et enduits de cendre appelés Sadhus. Les Sadhus qui sont mentionnés à quelques reprises dans ce livre était connus pour la mortification de leur corps, ils prenaient des poses difficiles qu'ils maintenaient pendant des heures afin de démontrer leur force mental aux Dieux. Ils se produisaient devant des grandes foules comme en spectacle, mais étaient considérés comme des "magiciens, escrocs et contorsionnistes du spectacle", écrit Goldberg. Même Vivekananda, qui est mondialement reconnu pour avoir diffusé les enseignements philosophiques de l'hindouisme et du yoga dans le monde, n'accordait d'importance au 'Hatha Yoga' et eut écrit à ce sujet "Nous n'avons rien à voir ici, car ses pratiques sont très difficiles et ne peuvent pas être apprises en un jour, et après tout, n'entraînent pas vraiment à l'évolution spirituelle." et "… l'objet en cela est physique et non spirituel". Cependant, lorsque Vivekananda a assisté au Parlement Mondial des Religions qui s'est tenu à Chicago en 1893, un nouveau mouvement de culture physique et de bodybuilding était en train de se développer en Amérique. Vivekananda est ainsi retourné au pays (en Inde) convaincu qu'un corps fort et solide était nécessaire pour atteindre la Liberté. Goldberg écrit "Si les Occidentaux avaient été les pionniers du christianisme musculaire, il (Vivekananda) a cherché à créer un hindouisme musculaire". De plus en 1905 quand Sandow, le premier bodybuilder devenu célèbre, s'est arrêté en Inde lors de sa tournée, il s'est produit devant des foules d'indiens fascinés par les compétences et la force que l'on pouvait développer avec son corps. Ces événements ont participé à un changement de réputation envers le 'Hatha Yoga' et ont conduit à sa réinvention - vers le yoga moderne - qui a vu sa progression au cours des années 1930. Le 'Hatha Yoga' étant passé d'une "relique déplaisante et menaçante à une vertueuse science indigène de la santé et de la longévité", écrit Goldberg.
Le yoga moderne est ainsi décrit par Goldberg comme "un hybride d'idées ancestrales et contemporaines, une fusion Est - Ouest". Qui aurait pu deviner que le yoga, tel que nous le connaissons aujourd'hui, fut influencé en Inde par des disciplines occidentales telles que la musculation?!
Indra Devi fut formée au Hatha Yoga moderne aux côtés de Krishnamacharya, reconnu comme étant "le père du yoga moderne", lui-même influencé et inspiré par d'autres systèmes de culture physique, comme la gymnastique. Il était, comme le décrit Goldberg, "… un brillant synthétiseur, un homme capable de puiser dans tout ce qu'il avait pour créer quelque chose de vital et de nouveau… son yoga était… un art indien moderne développé en dialogue avec le reste du monde." Parmi ses disciples nous retrouvons également B.S.K. Iyengar et Pattabhi Jois, tous les deux connus mondialement comme des contributeurs au yoga moderne et à son expansion vers l'Occident car ils ont chacun développé leur propre style de yoga (comprendre asana yoga ici) avec le Yoga Iyengar et le Yoga Ashtanga. Nous pouvons voir ici comment toutes ces pratiques du yoga moderne sont très contemporaines (ayant moins de cent ans) avec des influences à la fois occidentales et orientales. Il est également intéressant de voir comment Krishnamacharya est décrit dans ce livre, comme étant un homme très difficile et strict; assez loin de l’image que l’on pourrait avoir d’un professeur de yoga moderne de nos jours. Il semblerait que, à l'instar de nombreuses autres disciplines, le yoga moderne ait évolué et ait été façonné par ses praticiens au fil du temps.
Brièvement, je voudrais parler de nutrition, un autre aspect du yoga et de sa science soeur, l'Ayurveda, que Krishnamacharya pratiquait. Les yogis sont souvent végétariens en raison de leur pratique de Ahimsa (la non-violence). Cependant, lorsque Krishnamacharya prit Devi comme élève, être végétarienne n'était pas suffisant et il l'a mise sous un régime très strict, pour sa santé et sa vitalité. Dans ce régime elle n'était pas autorisée à manger de la nourriture non-vivante, ce qui inclus la farine, le riz, etc. Devi utilisait souvent la nourriture pour démontrer la puissance de son enseignement en utilisant un outil connu de la Kinésiologie et en procédant de la façon suivante: faire venir un volontaire sur scène en lui faisant tendre un bras devant lui tout en lui faisant tenir dans sa main alternativement des aliments vivants et d'autres non-vivants afin de montrer leurs effets sur notre corps par le test du tonus musculaire ( c.-à-d. lors de son contact avec de la nourriture non-vivante, le muscle n'est plus en mesure de maintenir le bras tendu devant soi après avoir été soumis à une légère pression). Il est regrettable que cette connaissance n'ait pas duré et qu'en tant que société moderne, nous nous sommes plutôt orientés vers de plus en plus d'aliments 'morts' avec notre surconsommation d'aliments transformés.
Indra Devi a emménagé à Los Angeles, en Californie en 1947 (à l'âge de 48 ans) et a connu un succès professionnel majeur quelques années plus tard en enseignant le yoga aux femmes de la bourgeoise Hollywoodienne composée de célébrités et de politique qui ont fait du yoga leur passe-temps et un moyen de lutter contre le vieillissement et la prise de poids. Les élites, les riches, les célébrités ayant donc été le premier public du yoga moderne en Occident. Cette image du yoga étant loin de l'image que nous pouvons avoir des hippies comme étant les principaux acteurs de la première vague de yoga en Occident. Nous pourrions même arriver à nous demander si le yoga de Devi (le yoga moderne) est devenu célèbre pour ce qu’il était et ce qu’il faisait (en termes de bienfaits) ou pour ceux par qui il était pratiqué. La même question va de soi pour le Yoga de B.S.K. Iyengar, qui a été amené en Occident après avoir été engagé en tant que professeur privé par le célèbre violoniste Yehudi Menuhin, qui cherchait un professeur de yoga pouvant l'accompagner lors de ses voyages. "Grâce en grande partie à Menuhin, B.K.S Iyengar allait devenir une célébrité internationale", a écrit Goldberg.
Indra Devi semble avoir passé toute sa vie à la recherche d'un gourou et en a trouvé plusieurs tout au long de sa vie tels que Krishnamurti, Krishnamacharya, Sivananda, Sai baba, Premananda, etc. mais crée également l'impression d'avoir toujours été à la recherche de quelque chose de plus. Cela m'amène à me demander quel est le rôle d'un gourou dans notre vie par rapport au rôle et à la place que l'on donne à ce gourou. La différence réside dans l'importance de rester son propre gourou. Apprendre des autres est une chose, les placer sur un piédestal en est une autre. Nous sommes tous égaux, non? Alors pourquoi chercher dans le champs vibratoire de quelqu'un d'autre les réponses à nos questions.
De plus et comme décrit dans le livre, bon nombre de ces gourous et enseignants ont été accusés d'abus sexuels. Selon les dires de ce livre, Devi était probablement au courant des comportements abusifs de certains membres de son entourage mais n'a apparemment jamais tenu à exprimer ses sentiments / pensées aux sujets de ces accusations. De la même façon, elle ne partageait jamais ses sentiments, situations ou émotions négatifs. Ce type de comportements me rappelle un concept souvent enseigné dans le mouvement New Age (y compris dans certains enseignements du yoga moderne), qui incite à ne pas mettre l'accent sur le mal en en parlant, qu'il faut plutôt apprendre à accepter la situation, qu'il faut pratiquer le contentement et honorer le bon côté des choses sans accorder d'importance aux côtés plus sombres. Ces enseignements s'éloignent de toutes caractérisations du bien ou du mal sous prétexte que nous ne sommes pas accrédités à juger d'une situation. Toutes ces idées et concepts sont surement basés sur d'anciens enseignements spirituels, mais sont probablement inversés dans la façon dont ils sont enseignés aujourd'hui au point que de tels comportements abusifs (c.-à-d. la prédation sexuelle) puissent rester silencieux bien que connus. Le silence des autres guides spirituels côtoyant "le grand gourou" et acceptant ses conduites comme missions divines, porte encore plus à confusion les victimes qui souhaiteraient s’émanciper, leur laissant croire qu'elles doivent travailler sur elle ou encore nettoyer leur karma et donc accepter leur sort. Pour certaines raisons que je ne comprends pas bien, les agresseurs mentionnés dans ce livre sont suivis par des millions de fidèles fanatiques et passionnés. Certains gourous sont comme des pop stars mais le fanatisme est une obsession et pire encore une dépendance qui donne un consentement au comportement (qu'il soit connu ou non) des idoles en nourrissant leur ego et en leur donnant notre pouvoir, pensant que nous n'en avons pas. Je suppose que le fanatisme rend aveugle...
En parlant de concept inversé, Goldberg écrit "Au lieu de cela, dans une étrange sorte d'inversion, les mouvements du New Age ont souvent utilisé des techniques spirituelles orientales pour renforcer l'individualisme" faisant ici référence à l'impression d’indifférence de Devi envers son mari quand il est tombé très malade. Devi explique son comportements comme étant sa pratique de "l’amour et du détachement" - deux mots très tendance dans la philosophie du New Age. Le non-attachement abusif deviendrait-il un moyen d'être plus égocentrique et égoïste dans le renforcement d'une société individualiste ? Est-ce un moyen d'échapper aux douleurs, aux moments difficiles et d'une certaine façon d'échapper à notre vie terrestre ?
Inverser une morale n'est pas nouveau et peut être retrouvé au coeur d'événements mondiaux, comme avec le mouvement Nazi. Goldberg décrit la spiritualité inversée nazie à travers "son obsession de la santé et de la pureté corporelles, l'appropriation de symboles hindou et sa foi dans le destin mystique de la race aryenne" (peuple aux origines Indo-Européenne) - nous savons tous comment ces principes ont dramatiquement pris fin.
Au cours de ses séjours en Inde, Devi a pu rencontrer Jawarharlal Nehru, un militant en faveur de l’indépendance de l’Inde - protégé de Mahatma Gandhi - qui est ensuite devenu le premier Premier ministre de l’Inde. Nehru était un grand fan du yoga, qu'il a défini comme "une méthode pour découvrir les choses par soi-même plutôt qu'une théorie métaphysique préconçue de la réalité ou de l'univers". Ce que j'aime dans cette définition est la mise en avant de l'expérience personnelle et donc unique que l'on peut faire tout au long de son parcours de yoga - pour moi, cette définition valorise l'expérience par rapport à l'enseignement (ou être son propre Gourou). Une autre définition du yoga est donnée dans ce livre, cette fois-ci par Feuerstein, un grand admirateur de Patanjali (auteur des Yoga Sutras, quelque part entre l'an 300 av. J.-C. et l'an 500 apr. J.-C). Feuerstein écrit, "La transformation de la nature humaine telle qu'elle est envisagée dans le yoga classique (le yoga de Patanjali) est entièrement un processus de négation de tout ce qui est ordinairement considéré comme typiquement humain". Goldberg ajoute: "Le but de la philosophie de Patanjali est de rejeter et de transcender ce monde, et non pas de fonctionner plus facilement en son sein. Son yoga est un outil d'auto-effacement plus que de réalisation de soi… Le fait que le yoga soit maintenant considéré comme une voie vers le développement individuel et une vie meilleure est donc une ironie historique." Devi et ses collègues professeurs de yoga moderne ont planté leurs graines dans cette transformation du yoga. Dans ce monde de mondialisation et d’appropriation culturelle, je pense qu’il est important de connaître l’évolution des choses afin de se forger une opinion informée avant de juger la pratique d’une autre personne quand différente de la sienne.
Le dernier point que j'aimerais aborder n'a pas grand-chose à voir avec ce qui précède, mais est une phrase qui a résonné en moi et qui, je pense, devrait être partagée avec le plus grand nombre, alors la voici: "… une immense convivialité et communauté d'esprit de tout le monde, mais pourquoi a-t-on besoin d'une catastrophe pour produire des conditions qui devraient être aussi naturelle à l'humanité que le fait de respirer ? ", a écrit une femme en décrivant les conditions qu'elle vivait à Shanghai après la prise de pouvoir par les Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale. Nous retrouvons ce phénomène de fraternité et de soutien communautaire se développer à grande échelle lors de catastrophes naturelles, de guerres, de pénuries, etc. mais pourquoi ne pouvons-nous pas agir de cette façon entre nous lorsque nos vies ne sont pas menacées par des événements majeurs. Pourquoi revenons-nous à un mode de vie si individualiste en ne protégeant et prenant soin que de notre petite sphère ?
Les points de vue ci-dessus sur l'origine du yoga sont basés sur le livre "The Goddess Pose", qui représente un livre parmi tant d'autres sur ce sujet, alors gardez et retenez seulement ce qui vous parle. Dans l'ensemble, je dirais que ce livre est un bon rappel du fait que les idées préconçues que nous pouvons avoir sur un sujet ne sont pas toujours vraies. De plus, il réitère les divulgations diffusées avec le mouvement #MeToo - aucune industrie ni discipline n’a pas sa part de cotés sombres. Et enfin, il suggère que la plupart des enseignements spirituels que l'on peut recevoir en ces temps modernes est un mélange de croyances orientales-occidentales avec de profondes influences du New Age. Par conséquent, il est crucial d'utiliser son discernement avant de se conformer à tout concept. Non pas que ce serait mal ou mauvais, mais plutôt pour que vous ne développiez pas des caractéristiques opposées à celles que vous pensez développer. (Matières à réfléchir).
Namaste
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