Entre la Source et la Solution

Entre la source et la solution d’un problème, il y a moi.

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Et si la solution d’un problème ne venait pas de ce que l’on conçoit comme étant sa source ? Face à une problématique, un mal-être voire une souffrance nous avons tendance à nous pencher toujours plus profondément dans la source du problème en pensant y trouver la solution. Cette méthode peut être très limitante si nous n’ouvrons pas notre spectre à quelque chose de plus large: il n’y a pas d’un côté un problème et de l’autre moi mais bel est un bien un ensemble, un tout au sens large.

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Voici un analogie entre notre relation au sucre et celle au gouvernement pour imager ce positionnement.

• Le sucre : face à une problématique de santé, telle que le surpoids ou encore des caries, qui pointons-nous du doigt comme étant la source du problème ? Le sucre ! Mais le sucre est-il réellement la cause du problème ? Si c’était le cas alors il nous suffirait de substituer le sucre, chose que l’industrie agro-alimentaire ne cesse d’essayer avec des « faux sucres »  en tout genre. Mais ces produits nous redonnent-il la santé ? Non. La solution du problème ne réside pas dans sa source mais plutôt dans notre positionnement face à la situation. Et si plutôt que de se positionner en victime du sucre, je me positionnais en tant qu’être responsable de moi-même (et donc de ma santé)? Jusque là, l’industrie agro-alimentaire n’a pas réussi à créer de sucre sur pattes, il ne peut donc pas sauter dans notre bouche par lui même 😅. Ainsi, la seule est unique personne responsable d’avoir ingérer ce sucre en quantité trop importante, c’est nous-même. La solution sera de changer nos comportements alimentaires et non pas de changer le sucre ou l’industrie que le vend.

• Les gouvernements et institutions : les critiques face aux politiques et institutions qui nous gouvernent sont monnaies courantes. Les gens attendent du gouvernement qu’il leur apporte des solutions face aux problèmes créés par ces mêmes institutions. Voyez-vous le paradoxe ici ?! Nous attendons de celles et ceux qui ont créé « nos » problèmes pour leur intérêts personnels qu’ils renversent la donne, mais pourquoi le ferait-il si c’est si fructueux pour eux ainsi ?! Si vous pensez que le système est si corrompu, si asservissant ou si malveillant, pensez-vous réellement que des solutions vertueuses et altruistes puissent en sortir ? Selon moi, la réponse est toujours la même : commençons par nous changer nous-même face aux choses qui nous dérangent. Si il faut arrêter de consommer du sucre pour ne plus avoir de caries plutôt que de le substituer par des biscuits bio tout aussi industrialisés, il faut en faire autant dans nos choix politiques. Si vous êtes en rogne face aux géants du web qui mettent en péril les petits commerces de proximité, commencez par arrêter de consommer sur le web et n’attendez pas que le gouvernement prenne des mesures de taxations pour vous. Mais au delà de vos comportements d’achats apprenez à vous responsabiliser en tant qu’être souverain si vous ne voulait plus de cet asservissement. Etes-vous vous-même dénué de quête de pouvoir et/ou de cupidité ?

• Il en est de même pour chacun de nos problèmes. Entre source et solution, il y a moi.

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La souveraineté passe par l’alignement intrinsèque de qui nous sommes et ce dans nos différents corps (physique, émotionnel, mental et spirituel). Un être souverain fait preuve de discernement (ressent si l’information qu’il reçoit est juste ou non), de responsabilité (il ne pointe pas du doigt, il agit) et d’intégrité (il ne peut se faire acheter ou happer par un mouvement, une personne, une situation).

Nous ne pouvons pas attendre que la cause du problème prenne en charge sa solution. La solution doit venir de nous. Pointer du doigt le monde entier pour ces torts et travers sans chercher à incarner soi même le changement ne nous fera pas avancer bien loin.