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SE PLAINDRE



Apprendre à voir son potentiel, ses progrès et ses accomplissements plutôt que ses erreurs, ses limites et ses stagnations, est une qualité qu’il faut développer en soi.

Si l’on se satisfait et joue de la plainte (se plaindre) alors nous nourrissons cette énergie qui prend vie, et donc existence, au travers de notre être. Ainsi, le fait que les choses n’aillent pas autour de vous (selon vos filtres) vient inconsciemment nourrir une énergie qui a besoin de vous pour exister. En d’autres termes, plus vous vous plaignez et plus vous faites grandir la plainte en vous. C’est un cercle vicieux dont il faut avoir conscience pour progressivement s’en défaire.


Aujourd’hui on a fait une mode que de se plaindre avec humour, avec par exemples les hashtags #VDM (vie de merde) ou ses équivalents anglais #FML et #karmaisabitch. Un peu comme si l’on avait créé une compétition autour de la malchance. Alors je ne dis pas, oui il vaut mieux réussir à rire de ses péripéties, mais de la à les mettre en avant et s'extasier de nos mésaventures pour les partager au plus grand nombre et qualifier notre vie de « merde »; c’est de n’avoir aucune conscience des lois qui régissent le vivant, de l’impact énergétique de nos actes et de notre responsabilité ici sur Terre en tant qu’être incarné.


Il est certain que l’échec, l’erreur et la stagnation ont leur place dans notre apprentissage. Je ne suis pas là pour vous dire qu’il faut les effacer comme si ils n’avaient jamais existé. Bien au contraire, on peut en tirer de très belles leçons et se rapprocher de notre essence au travers de ces expériences dites négatives. Mais il y a une grande différence entre une expérience dite négative qui vient nous apprendre quelques choses et le fait de se plaindre quotidiennement de tout et d’en faire inconsciemment un jeu avec nous même.

Celle ou celui qui se plaint quotidiennement ne vit pas nécessairement des expériences négatives, il/elle est dans une jouissance de la lamentation (une jouissance inconsciente pour la majeur partie des cas).


Ainsi, je vous invite à changer de regard sur vous même et vos expériences de vie. Sortez de cette tendance destructive qui a fait une mode que de se plaindre, qui inconsciemment vous donne le sentiment d’exister parce qu’il vous arrive des choses dont vous pouvez vous plaindre, qui vous fait croire que c’est cool, fun et marrant que d’être constamment en train de vous plaindre avec légèreté des petits aléas de la vie.

Personne n’a de vie parfaite, mais notre attitude face aux événements peut radicalement changer notre expérience (la façon dont nous vivons ces évènements). Vous pouvez vous plaindre indéfiniment et perpétuer cette énergie de façon cyclique en vous (ce qui vous donnera toujours plus de matière / de raisons pour lesquelles vous plaindre). Ou bien vous pouvez changer votre regard, en apprenant à regarder d’autres aspects de la situation, des aspects qui vous permettent d’avancer ou bien de quitter cette dite situation.

On se doit de se vider et de se décharger de ce qui nous pèse, mais n’en faites pas une habitude glorieuse. C’est une mauvaise expérience ou une mauvaise journée que vous vivez mais pas une mauvaise vie, surtout si vous décidez de sortir du cycle de la plainte.

Nous ne sommes pas la pour savourer la difficulté non plus mais l’on peut voir en celle-ci un opportunité de grandir en explorant d’autres types d’expériences. Cette difficulté peut parfois être un bâton que la vie nous tend pour nous sortir du gouffre dans lequel on s’est enfoncé, cela dit certains choisiront de prendre ce même bâton pour se fouetter et s’engouffrer un peu plus. Quel choix conscient souhaitez-vous faire ?


Revenons à l'essence même du yoga postural (les asanas) qui est là pour nous apprendre à trouver le calme, le silence, l'immobilité et la discipline intérieure dans la difficulté physique que la posture peut soulever. Pratiquez cette attitude sur vos tapis dans vos moments de difficultés pour pouvoir par la suite le transposer dans votre vie.

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