LÉGITIMITÉ INTELLECTUELLE
- Feriel

- 30 juin
- 2 min de lecture
Une œuvre, un livre, une idée, un courant de pensée est souvent considéré comme légitime lorsqu’il/elle est largement répandue. A l’inverse, on considérera comme non légitime, la nouveauté.
Comme si la visibilité, de part l’acceptation du groupe, rendait un concept plus légitime qu’un autre. Comme si l’épreuve du temps au travers des siècles, rendait un concept plus légitime qu’un autre. Que pensez-vous de cela ? Voyez-vous ici les limites de ce système de validation et de légitimité intellectuelle ?
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Arthur Schopenhauer, philosophie du 19eme, disait qu’une idée au travers du temps subissait 3 étapes avant d’être acceptée. On lui attribut la citation suivante :
« Toute vérité passe par trois étapes, d’abord elle est ridiculisée, ensuite elle est violemment combattue et enfin elle est acceptée comme une évidence. »
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Ceci représente également notre propre schéma interne d’acceptation d’une idée / situation / compréhension nouvelle. Pourriez-vous identifier des situations pour lesquelles vous vous êtes retrouvés dans la moquerie puis le rejet avant d’accepter quelque chose ? Ou peut être que l’acceptation est l’étape encore manquante ?
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Les idées les plus vieilles ne sont pas forcément les plus justes. Face à la nouveauté, un tel chamboulement interne est parfois soulevé dans nos croyances, que cela ne peut être accepté comme vérité immédiatement, au risque de trop brusquer voire court-circuiter notre être.
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Les philosophies de l’orient telles que le yoga ou le bouddhisme attribuent pourtant à notre ignorance notre manque d’épanouissement, de bonheur et de paix intérieure.
La réelle question à se poser serait donc : qu’est-ce qui me maintient ignorant ? Suis-je prêt(e) à accepter la vérité ? Ou suis-je encore dans la ridiculisation de celle-ci ?
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A méditer …
