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LA DIFFICULTÉ EST RÉELLE

Ce n’est pas parce qu’on fait du yoga, lit des livres sur la psychologie, participe à des séminaires de développement personnel, pratique la méditation, etc. que plus rien de difficile ne nous arrive.

La difficulté de la vie moderne nous touche tous et il n’y a pas de savoir acquis ou technique pour nous en préserver. Les difficultés, à leurs échelles, peuvent être des tremplins d’apprentissage, des miroirs ou encore une démonstration des énergies dominantes. Mais aucun savoir acquis ne pourra nous prémunir de la pollution de l’air, des fruits et légumes qui baissent en nutriments, des fluctuations émotionnelles, de la criminalité, des forces non visibles mais influentes, etc. D’ailleurs le but de toutes ces pratiques spirituelles et de développement personnel, n’est pas de trouver un confort parfait et stérile. Car ce point d’équilibre sans oscillation n’existe pas - la seule constance dans la vie c’est bien le changement et donc les fluctuations qui vont avec.

Il serait donc plus judicieux de regarder ces pratiques tels des outils pour trouver le bonheur et non pas pour éliminer la difficulté. Prenons l’exemple de la mort et de la peur de la mort, jamais nous ne pourrons faire sans cette fin de cycle pour nous et nos proches. Le but du yoga n’est pas d’irradier la mort, mais plutôt de transcender nos peurs vis à vis de la mort et nous apprendre à cultiver une forme de paix intérieure en dépit des réalités extérieures, dont cette fin de cycle.

Le but du yoga n’est pas non plus de ne plus avoir d’émotion « difficile » (tristesse, colère, frustration, etc) mais plutôt d’apprendre à les gérer en les ressentant par exemple. Être humain c’est avoir des émotions. Nous ne sommes pas là pour ne plus en avoir. Mais plutôt pour apprendre à ne pas laisser les blessures du passé nous impacter au quotidien et ainsi nous libérer des choses dont nous avons plus besoin.

L’ascension est également un processus qui peut passer par des moments d’inconfort car le changement est parfois source d’inconfort, dans sa transition. Buddha disait que la douleur était un fait mais que la souffrance était subjective - créée par nous-mêmes et pour nous-mêmes de par nos croyances et limitations personnelles.

De plus, nous ne sommes pas tous venus ici sur Terre pour faire les mêmes expériences, ni avec la même mission. En effet, nous n’avons pas la même expérience d’âme. Soyons donc indulgents face à l’autre et ses difficultés et combats.

Je vous laisserai avec cette citation, résumant bien ce thème de la semaine : « Savoir ce que je sais ne m’empêche pas de devoir traverser les défis d’être une âme humaine dans un corps physique dans un monde chaotique ! ». D’ailleurs, si nous pouvions aller un cran plus loin avec ce que la philosophie du yoga nous enseigne, alors je vous dirais qu’aucune âme ici incarnée a déjà « fini le job »… bien sûr que nous pouvons (re)venir de loin et être fier(e) du chemin parcouru. Mais selon le yoga, une âme qui aura fait le job dans le sens de finit sa mission avec la pleine compréhension et réalisation de son chemin, ne serait alors plus ici sur Terre dans l’incarnation. Une fois l’éveil spirituel atteint, cad la réalisation du soi, alors l’âme quitte le corps.

Soyons indulgent(e) envers nos propres chemins 🙏

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