CROYANCES, DÉSIRS ET CŒUR

Sommes-nous à l’apogée d’une confusion entre croyances, désirs et cœur ? Voila la question que je vous invite à vous poser personnellement, à l’échelle de votre individu, cette semaine.

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Dans un environnement géopolitique effrayant, il devient facile de se focaliser sur l’extérieur, sur l’autre, entre les politiciens et ceux qui revendiquent leur droits et pouvoir, entre les médias et les experts. Nous donnant ce sentiment d’impuissance, dans l’incapacité d’agir, comme si endormis dans notre quotidien nous n’avions plus qu’à prier pour ne pas que cela nous touche directement, pour ne pas que la guerre sonne à nos portes.

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Et si ce qui se passait dans le monde à l’échelle du macro, n’était qu’une réflexion de ce qui se passait en soi à l’échelle du micro ? “Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas” - La Table d’Emeraude d’Hermes Trismégique.

Ce qui est en haut (dans les cieux, dans des mondes parallèles ou simplement à l’échelle planétaire) est semblable à ce qui est en bas (ici sur Terre, dans cette réalité ou encore à l’échelle individuelle), et inversement ce qui est en bas est semblable à ce qui est en haut.

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D’un point de vue de la spiritualité du yoga, il n’y a rien de plus vrai que cette maxime. Ainsi, il devient crucial de travailler sur sa propre paix intérieure et de « soigner » sa propre distorsion entre croyances, désirs et cœur.

Le chemin du cœur, de l’âme doit primer sur tout le reste. Ce qui signifie et implique qu’il faut réussir à sortir des illusions et manipulations dans lesquelles nous sommes aveuglés depuis l’enfance.

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Il ne s’agit pas ici de faire tomber l’illusion sur les politiques qui nous gouvernent de l’extérieur mais plutôt sur les croyances qui vous gouvernent de l’intérieur. Quelles sont ces croyances et désirs qui nous éloignent de la paix, de la justesse, de l’équilibre, de l’harmonie ?

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Les yogis parlent du corps de l’intellect, qui n’est en rien le corps du cerveau et de l’intelligence acquise par le QI et l’apprentissage mais qui fait référence à ce savoir inné, celui de la connaissance universelle qui réside en chacun de nous et qui ne demande qu’à être entendu. Cependant dans le brouhaha de tous les égrégores auxquels on s’adonne, nous n’entendons plus cette voix du cœur.

Ces égrégores nous sont largement insufflés par les médias, au sens le plus large (tv, journaux, radio mais aussi films, series, romans, réseaux sociaux, IA, etc) et par nos traumas (peine, tristesse, injustice, abus, etc.) Les sentiments d’impuissance et de peurs qui en découlent, nous rendent toujours plus influençables, nous pouvons ainsi nous retrouver dans une spirale, nous enlisant toujours plus loin de notre centre.

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Ainsi demandons-nous sincèrement et répondons-nous humblement :

⁃ Suis-je en paix intérieurement ? Avec mes proches, mes voisins, mes collègues, mes clients, etc.

⁃ Suis-je nourri par la colère ? La tristesse ? La jalousie ? L’avidité ? La violence ?

J’entends que l’autre puisse être en tort dans toutes formes de situation mais on est là pour parler de soi, comment est-ce que vous réagissez face à l’injustice, face à la colère, face à la violence, etc. de l’autre ? Laissez-vous vos désirs et croyances de justice répondre par la même énergie ? Pensez-vous que votre colère vienne réellement faire preuve de justice face à la colère de l’autre ? Ou à l’inverse êtes-vous emprunts d’impuissance ? Quels croyances et égrégores nourrissez-vous ?

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Ce qui se passe dans le monde est à l’échelle de ce qui se passe dans nos cœurs. Il est temps d’en prendre conscience et de faire rayonner nos cœurs à la lumière de ce que nous souhaitons voir dans le monde. Là est une forme d’acte pacifique pour l’humanité au delà de toutes croyances politiques. Et si vous trouvez cela utopique que de changer le monde en se changeant d’abord soi, demandez-vous si vous êtes prêt(e) à lâcher les croyances qui vous maintiennent dans un monde en guerre (extérieurement et intérieurement).